CQFD

Combien ai-je entendu lundi soir à la télé le gros Ped' se vanter (quoi !?) de mieux connaître le hockey que le capitaine des Canadiens ? Combien de fois cette semaine les gens ont-il dénigré Saku, allant même jusqu'à dire que sans la préparation du but de Ryder en prolongation, il n'aurait strictement rien fait de convaincant ? À tous ces gens, j'espère que vous avez vu le premier match au Centre Bell mercredi soir !

Koivu se fait sauvagement blesser, merci encore une fois aux arbitres sans conséquence pour l'agresseur, alors que le Tricolore fourni de bons efforts. Mais voilà que le petit Capitaine se rend à la Clinique du Centre Bell. Rapidement après, un but chanceux de Zednik propulse son équipe en avance. Pas pour longtemps.

Vous avez deviné pourquoi ? Parce que les Canadiens sans Koivu, c'est rien. Des passes imprécises, aucune conviction, personne pour batailler dans les coins, revenir devant le but, compléter une mise en échec sur un colosse de six pieds et cinq pouces, pour se jeter par terre afin de remettre la rondelle à un coéquipier. Koivu, c'est l'âme du Canadien. Et on l'a vu ce soir en troisième et durant la courte prolongation. Bien fait pour les langues sales qui s'amusaient à cracher sur le courageux finlandais qui a gagné le coeur de certains partisans, malgré la présence de Québécois dans l'équipe.

Je lève mon chapeau à Koivu, sans qui le hockey à Montréal retomberait en léthargie profonde pour de bien longues années !