7.9.07

Le nouveau Lindros

Daniel Brière est un Éric Lindros. Un petit fils à papa gâté qui veut décider qui peut être dans son équipe et qui ne le sera pas.

Dans la vie d'un hockeyeur, les choix sont difficiles et nombreux : garder mon CCM ou opter pour un Warrior, boire du Gatorade orange ou du vert, vendre ma Porsche vieille de deux mois pour la nouvelle Ferrari ? Alors pourquoi ajouter à ces difficiles paradoxes de la vie... le choix de ses propres compagnons de trio ?

C'est inacceptable qu'un joueur qui se prétend "de concession" chigne sur le choix d'une équipe expressément parce qu'il n'a pas la position du line-up qu'il désire prendre ! Bien fait que Montréal lui ait fait peur; seuls les joueurs qui ont du ventre méritent de jouer dans le grand club.

Daniel Brière n'a pas les capacités réflexives et cognitives d'un adulte, loin de là. Il devrait savoir qu'en acceptant le poste chez les Canadiens de Montréal, peu importe le trio et ses compagnons avec qui il évoluera, s'il fournit les efforts nécessaire, il délogera Koivu de son poste #1. Bordel, si Plekanec a été capable d'en faire autant la dernière saison, Brière doit bien pouvoir au moins essayer ! Après le mois d'octobre, tout le monde sait que le Canadien sera loin derrière les meneurs d'associations. Le jeu de la chaise musicale recommencera, Carbonneau ne saura plus quoi faire de ses trios, essaiera bien Latendresse et Lapierre sur le premier trio avec Kovi au centre, juste pour voir le résultat. Brière devrait bien savoir que Carbonneau l'essaierait sur le premier trio et qu'après quelques buts victorieux, le petit finlandais serait déjà oublié loin avec Bégin et Murray sur le cinquième trio !

Mais j'oubliais, Brière ne veut pas jouer à Montréal. Il veut donc plus de défaites, plus de faux journalistes à la Mathias Brunet pour arriver et le défendre, mettre le blâme sur Gainey, Boivin, les fans, la température de Montréal, les ponts qui mènent à la rive-sud...

Pitoyable !